DESSIN ET ENFANTS "DIFFERENTS"

Publié le par Jaz

 

  ART ET L'AMOUR

Problématique: Trisomie 21


       Extrait de « Dessin Eveil et Entrée dans les apprentissages » ppt qui reprend et complète les dessins des articles  de « conscience de son propre handicap ».

 


La relation à…

 

En quête d’objet unifié, l’entrée dans le jeu symbolique: Yann

Ouverture à l’autre: regard, tour, théories de l’esprit, partage émotionnel

Distanciation du jeu et du langage

L’entrée dans les apprentissages

 

« Une « maladie » de l’intelligence!

 

Organisation du monde et conceptualisation: Artus

Figuration par le dessin: représentation et expression, la vie

Figuration par le langage écrit: des mots pour dire (schémas)

 

3e diapo d’Artus: le temps de l’histoire

Une philosophie

 

Apprendre la vie n’est pas seulement apprendre à parler et à lire… quand lire ne suffit pas pour élaborer des affects. L’élaboration implique un étayage particulier: l’aider à organiser ses mots pour se rassurer, puis communiquer avec l’autre sur ce qui est important pour tout être humain, la vie et la mort, l’amour et la sexualité.

 

Premier mode d’expression, le dessin. On a vu ses préoccupations et ses difficultés. Tout se passe comme s’il lui fallait explorer tout jusqu’au bout avant de passer à autre chose, mais aussi remplir de façon répétitive tout l’espace vide d’un contenant de pensée. L’expérience de la réalité du regard de l’autre et du poids du handicap rend difficile la différenciation du réel et de l’imaginaire, 

en particulier dans sa difficulté à concevoir le temps, qui implique non seulement le projet mais l’issue fatale que représente la mort.

 

Son mode de fonctionnement implique un étayage centré sur ce qui fait sens dans une « figuration » des  mises en mots elles-mêmes.


Au moment du dessin il se projette dans l'avenir avec une femme et se définit ainsi :


"MOI C'EST MOI, ARTUS, DIEU M'A CREE... Quelqu'un est tombé amoureux de moi... MOI JE SUIS UNE IMAGE.

LA VIE C'EST UNE IMAGE...

UNE IMAGE POUR DIEU. CA. IL DONNE L'IMAGE. C'EST POUR MOI."

 

CONCLUSION

 

La médiation d’un autre mode sémiotique que le langage verbal offre à des enfants qui n’entrent pas dans les modes d’apprentissage classiques du fait de leur handicap, cet espace du dessin, de la figuration. Tout se passe comme s’il y avait un dialogue entre ces deux langages pour leur permettre d’entrer dans le monde symbolique et la combinatoire, voire la conceptualisation.

L’évolution de ces dessins met en jeu une autre forme de lecture, car il s’agit d’un espace émotionnel où le regard de l’autre qui perçoit cette émotion en l’étayant, permet à l’enfant de poser les bases de l’estime de soi, et au jeune de dire sa révolte de l’injustice qui lui est faite.

En face de ces créations, de leur beauté, nous sommes interpellés sur ce que nous, en tant que société, en tant que culture, nous leur proposons...

 

 


 


Publié dans Dessins

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