Des Pénéloppes de l'apprendre!

Publié le par Jaz

Je m’appelle youcef et je suis dyslexique .Lorsque qu’ on me demande de lire ou d’écrire je me sens malalese et stressais .Quand j’étais petit j’avais une orthophoniste ( ?),je suis réstais 2ou3 ans avec elle j’ai arretais .Quand je suis arrivais au collége en 5emme mont prof de français ma boucoup édais et je aller en orthophoniste . (écrit en fin de 3e à 15 ans)

Une communauté sur over-blog s'intitule link"émotions". Elle propose:

"Ne laissez pas les émotions prendre le dessus de votre vie. Partagez les ! Au diable les fausses apparences ! Au diable, les quand dira-t-on ! Libre de donner sans juger. Peinture, écriture, ...."

Quel programme pour ceux qui n'arrivent par à apprendre à lire, écrire... Un sous-titre à cet article deviendrait:


INTERDIT D'EMOTIONS? INSECURITE ET DEPENDANCE

Il y aurait très probablement une part de programmation génétique à la connexion voir-entendre, comme les autres le font, qui se ferait autrement, dans la variété des compensations de dyslexiques. C'est une hypothèse. D'autres pistes permettraient de comprendre la résistance au changement des stratégies déjà à l'oeuvre, changement d'attitude en profondeur...

Youcef se serait-il libéré enfin du poids émotionnel de cet handicap qui pèse si lourd, qu'on appelle dyslexie?

Dans un premier temps, il me semble qu'il faut accepter son propre handicap, pour le dépasser ultérieurement, mais par où passerait cette acceptation?

Artus
, Conscience du handicap (trisomie) jeune trisomique, nous ouvre un chemin de compréhension dans le cadre de cette hypothèse.
 
Extraits du dernier article link"de la lettre au son", un peu "technique" concernant l'évolution d'une enfant et d'un grand ado très "dys", parcours qui aurait favorisé la levée de leur résistance au changement.


"(...) Le déclic ? Entrées pour le "lâcher prise"

J’avais cru que ce moment tant attendu était arrivé en début d’année scolaire, mais il n’en était rien. Youcef n’investissait toujours pas les séances comme un lieu d’apprentissage, se contentant d’être là, dans l’instantlink, et de participer, à sa manière, consciencieusement, mais sans lendemain.


— De "Programmer"

...(comme cela s'est fait au collège)

— A "se programmer"

Il dit toujours que c’est OK, mais il me semble encore très "dépendant".
Tout d’un coup je me souviens d’une expérience que je faisais réaliser aux enfants et que je ne lui ai pas proposée encore :
-  dans un premier temps je lui demande de se lever puis de s’asseoir
-  puis je lui demande de se lever à nouveau et de ne se rasseoir que quand il se sera dit de le faire au lieu de se laisser porter par ma voix, reprendre à son compte "l’ordre" que je lui donne.
-  Je commente ce dernier point en le mettant en lien avec ce manque d’autonomie analysé dans l’article link  qu’il a lu... et l’effet de miroir de ce regard extérieur sur sa relation de dépendance à sa mère. Il a vraiment ressenti la différence lorsqu’elle est passée par son corps... il a compris ce que peut signifier "se" programmer."

 

Ce ne sont que de brefs extraits de l'article, d'autres entrées sont évoquées, car il ne suffit pas de "vouloir" pour "pouvoir" dans un contexte de troubles des apprentissages, toute idée de se faire violence pour quelque chose qu'on "doit" faire ne pouvant que "bloquer" la mise en route... de l'acquisition d'un savoir faire, à propos du langage.

 

Dans ce cas particulier (tous ne le sont-ils pas d'ailleurs), cela n'aurait servi à rien de lui proposer cette prise de conscience plus tôt, il n'était pas prêt. Il y avait bien eu "la respiration fantôme" après un travail sur la respiration, la voix... Nous avons du reprendre tous ces aspects du travail de rééducation, APRES.


 

Publié dans Dyslexie

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